Lucy Smoth

FICHE DE PERSONNAGE NOM, PRÉNOM:Lucy Smoth ÂGE: 17 ans GROUPE:I’M BEAUTIFUL & RICH, I’M PERFECT ÉTUDES : étudie en droit civile TRAVAIL : lycéenne ORIENTATION // SITUATION: Célibataire-hétéro ORIGINES // NATIONALITES : Italienne et américaine

« Tout les contes de fée commencent par la même phrase : « il était une fois, une petite fille qui vivait dans un château ... ». Cette histoire n'a rien d'un conte de fée. Elle n'est ni triste, ni extraordinaire, juste une histoire normale, d'enchaînement un peu banals qui mit bout à bout constituent une vie, et cette vie, c'est celle de Lucy Smoth»
28 février 1993 – Cassandra Smoth était allongée sur son lit en tentant vainement de se reposer. Elle avait mal partout et ne sentait plus aucun de ses membres. "Plus jamais ça" avait-elle dit lors de son premier accouchement, voilà maintenant que c'était le quatrième, elle semblait s'y être habituée ... Son mari, lui était en train de s'occuper de leurs autres garçons. Aujourd'hui c'était Mardi Gras et les petits ne rateraient cette fête pour rien au monde. Un shérif, un cow boy et un pompier, voilà, ils pouvaient enfin enfiler leurs tenues, après des semaines d'attente.
« Merde, merde et re-merde ... CHEEEEERI, soit je me suis pissée dessus, soit ... » Classe. Mais son mari avait tout de suite compris le message : c'était bon, il allait enfin mettre au monde leur petite fille qu'ils attendaient impatiemment depuis neuf mois déjà. Il était temps. Depuis des mois déjà, ils s'étaient préparés. Le sac était déjà rempli de vêtement pour l'hôpital, ils avaient tout prévu pour arriver rapidement à la maternité. Dommage pour les petits, carnaval se passera à la maternité plutôt qu'à l'école. Cassandra et son mari avaient toujours rêvé d'une petite fille -contrairement à leurs enfants-, ils pourraient la maquiller, l'habiller, une poupée taille réelle, quel bonheur ! Enfin, tout dépend pour qui ...


août 1997 -« Dis maman, pourquoi t'es encore à l'hôpital ? » demanda la petite Lucy alors âgée de quatre ans. « Disons que maman aime accoucher et qu'elle se demande si elle ne va pas finir par prendre un abonnement à la maternité ! » Lucy n'avait jamais réussit à comprendre l'humour de sa mère, poor little girl. « QUOI ? Je comprend pas ... Mais, tu vas encore accoucher ?! S'il te plaît, je veux que tu ais une autre fille parce que les garçons ça sert à rien et c'est pas beau ! J'AIME PAS LES GARÇONS DE TOUTE FAÇON ET JE LES AIMERAIS JAMAIS, NA !» En réalité, ce n'était pas bébé mais deux que Cassandra allait avoir. Oui, des jumeaux, un garçon et une fille, de quoi ravir -à moitié- la jeune Blubby.
Et puis la vie a continué son court, la mère de Lucy accoucha encore deux autres fois. La petit fille de New York commençait petit à petit à se faire un nom. Au collège et au lycée, elle est devenue pompom girl mais n'était pas comme les Super Elites. Elle parlait à tout le monde, aux populaires et aux moins populaires, peut importe qui ils étaient, elle aimait discuter et s'amuser avec les gens, ce qui avait le dons d'agacer les petites princesses de ses établissements. Comment une fille un peu garçon manqué et casse-cou pouvait elle devenir assez populaire et surtout pompom-girl ? Lucy ne s'est jamais réellement entendue avec les filles. Soit c'était parce qu'elles croiyaient que la jeune femme allait piquer leur mec, soit c'était par jalousie ... Lucy s'est toujours beaucoup plus entendu avec les mecs qu'avec les filles; ils étaient beaucoup moins prise de tête, et puis elle avait déjà quatre frères et était "habituée" par cet univers plutôt masculin.


décembre 2008 – « Cap ou pas cap ? » Tout avait commencé comme ça, il y a un peu plus de treize mois. A cette époque je n'avais jamais tenté la drogue et toutes ces choses, à vrai dire, j'avais toujours détesté perdre le contrôle de moi-même, il a donc fallu que je trouve quelque chose pour me défouler, me dépasser physiquement et mentalement. En courant par exemple ... C'est de cette manière-là que j'ai rencontré Aaron, en faisant du sport. Il était nouveau dans la ville et n'arrivait pas vraiment à se faire des amis, alors il s'était rabattu sur sa passion : le sport. Lui était un mordu d'athlétisme, moi je tournais sur la piste du stade local pendant qu'il lançait les javelots ou des poids. On est tombés amoureux entre deux sprints, et on s'est très vite mis à s'entraîner ensemble, les yeux rivés sur le chrono. On était obsédés par la performance, au point qu'on en arrive à se lancer des défis de plus en plus sérieux, risqués et fous. Au début, on faisait ça uniquement dans un cadre sportif, mais on jouait déjà avec le feu : quand Aaron m'a demandé de traverser en pleine nuit la forêt où on avait l'habitude de s'entraîner le week-end, sans portable, ni eau, en pleine hiver et avec une pauvre lampe de poche comme seul éclairage, je l'ai fait sans hésiter. J'aurai pu me blesser, me faire agresser, et personne n'aurait su où j'étais avant le lendemain au moins. Mais à ce moment-là, je ne captais rien; tout ce qui m'importait c'était montrer à Aaron que je n'avais pas froid aux yeux, lui montrer cash que, même si j'étais une fille, rien ne pouvait m'arrêter. Petit à petit, nous réalisions de plus en plus de défis de ce genre, à tour de rôle.
On a joué comme ça à escalader des rochers en basket, à faire des longueurs complètes de piscine sans respirer ... A force de multiplier les challenges, j'ai fini par me sentir indestructible : je pouvais tout encaisser, rien ni personne ne pouvait me stopper. Au bout de quatre mois à ce rythme-là, la compétition physique n'a plus suffi. Poussés l'un par l'autre, on s'est mis à prendre des risques inconsidérés : Aaron conduisait sans permis, il s'amusait à rouler les yeux fermés, jusqu'à ce qu'on manque de se crasher. Pour lui prouver que je n'étais pas une faiblarde, j'ai fait le tour d'un bâtiment haut de cinq étages en marchant simplement dans la gouttière qui bordait le toit ... On était accros l'un à l'autre à cause de cette espèce de pulsion ; il nous fallait toujours plus de sensations. J'étais toujours sur le qui-vivre, à la limite de la transe dès qu'on se retrouvait; ça m'empêchait de dormir ... J'étais devenue une vraie tarée. Je passais mes nuits dans un état d'excitation hallucinant, à chercher des nouvelles idées de compétitions. Je pétais franchement les plombs : j'étais capable de tout pour l'impressionner. Le pire que j'ai fait fait, c'est de jouer avec un revolver. Son père était flic ; un jour, on s'est mis à délirer avec son arme de service, j'ai même mis le canon du flingue dans ma bouche sans même savoir s'il était chargé. Aaron ne m'a jamais demandé de tirer mais s'il l'avait fait, je pense que je n'aurais pas hésité une seule seconde. J'ai vécu dans cet état pendant presque neuf mois. A la fin, physiquement et nerveusement, j'étais totalement fracassée mais j'aurais préféré crever plutôt que de l'admettre. Et puis un jour, j'ai appris que mon meilleur était décédé dans un accident de voiture. Lui aussi vivait de la même manière que moi, borderline du matin ou soir. Sa mort fut un électrochoc qui me ramena à la vie réelle. Non, tout ce que je me répétais depuis des mois étaient des conneries : personne n'était immortel. Suite à cela j'ai coupé les ponts avec Aaron sans lui donner aucune raison. Dans mon entourage personne ne le connaissait, nous vivions une relation cachée, ce qui nous excitaient encore plus. J'ai ensuite fait une grave dépression qui dura plus de quatre mois. Mes proches ne comprenaient rien à ce qui m'arrivait, où était la jeune Lucy qui souriait toujours à la vie ? Que lui était-il arrivé ? Quand j'y repense, je me dis que moi aussi j'aurais pûs finir comme mon meilleur ami. Sa mort fut une grande gifle pour moi et c'est simplement maintenant que je me rend compte que tout ce que j'ai fait était dangereux et irresponsable. J'étais prête à tout pour lui, il y avait quelque chose de naturel en lui qui me mettait directement en confiance. J'essaye de ne plus penser à tout ça et surtout à lui mais cela se révèle être de plus en plus impossible ...

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Ton avatar n'est pas à la bonne taille par contre
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